PENSER LES CRISES ET LA TRANSFORMATION DU MODELE SOCIETAL DANS LE SENS D’UNE « SOUTENABILITE FORTE » :
Développer des « outils » de vulgarisation et d’appropriation par le plus grand nombre, des mécanismes économiques et sociaux clefs et des grands enjeux d’une transition vers un modèle (plus) soutenable ; dans le sens d’une « soutenabilité forte »
PENSER AUSSI PAR L’EXPERIMENTATION, LA TRANSFORMATION DU MODELE DES AFFAIRES DANS LE SENS D’UNE « SOUTENABILITE FORTE » :
Soutenir et accompagner des projets commerciaux alternatifs, de l’entreprenariat solidaire d’utilité sociale (ESUS) commercial, « de seconde nécessité », qui doivent contribuer par l’expérimentation a la transformation nécessaire du modèle des affaires, dans le sens d’une « soutenabilité forte »
Aider des entreprises « classiques » à contribuer autrement à un développement (plus) soutenable de nos sociétés, en orientant leurs politiques ESS vers ces projets commerciaux alternatifs, qui doivent contribuer par l’expérimentation a la transformation nécessaire du modèle des affaires, dans le sens d’une « soutenabilité forte »
Soutenir le développement d’un statut spécifique d’entreprises (« ESAMEUS »), pour porter ces projets commerciaux alternatifs de l’ESS, qui ne peuvent rivaliser en termes de rentabilité économique, avec les entreprises « classiques » ; qui opèrent implicitement sur ces projets alternatifs une concurrence déloyale
UN CONSTAT DE CRISE : L‘AIR DE L’ANTHROPOCENE ?
Nous faisons probablement face à un réchauffement climatique bientôt, sinon déjà, insoutenable, principalement dû aux émissions de gaz à effet de serre (GES) produites par les activités humaines (cf. rapport du GIEC). A tel point qu’Après des millénaires de relative stabilité dans l’Holocène, les géologues discutent pour savoir si nous ne serions pas entrés dans une nouvelle ère géologique, dite Anthropocène, pour signifier la responsabilité entièrement humaine et collective de cet événement, ainsi que d’une raréfaction sans précédent des ressources naturelles.
DES PROPOSITIONS DE RÉPONSES DOMINANTES
Comme réponse courante encore aujourd’hui, on en appel à une sobriété individuelle et à une autorégulation des entreprises, via la RSE (responsabilité sociétale des entreprises) : à des innovations vertes qui seraient dans l’intérêts des entreprises, permettant la poursuite d’une croissance toujours infinie, mais verdie.
Autrement dit, L’intérêt in fine économique des entreprises à préserver leur environnement social et environnemental, devrait les pousser, par un simple calcule coût bénéfice, à se réguler et opérer les changements techniques qui aillent dans un sens nécessaire et suffisant au respect des limites planétaire et des besoins humains : c’est la théorie de la valeur partager, « du plus de profits associer à des meilleurs profits ».
QUELQUES ANNÉES PLUS TARD, UN CONSTAT ACCABLANT
Tandis que la hausse effrénée des inégalités de richesse et revenus se poursuit tout autour du monde et malgré les efforts individuels et ceux des entreprises, l’objectif de réduction des GES semble s’éloigner. Les solutions avancées nécessiteraient des ressources immenses et pour certaines tendent à opposer « fin du monde et faim dans le monde », exacerbant les risques sociaux, tels que le désintérêt pour les causes communes et les divisions sociétales, comme en témoignent les mouvements des gilets jaunes.
LE RÊVE D’UN MONDE DÉCARBONNÉ, ET APRÈS ?
Même si nous parvenions à décarboner nos économies grâce à la technique, la sobriété individuelle et la responsabilité des entreprises, resterions-nous satisfaits dans un monde où règnent tensions sociales, hausses des inégalités de richesse, et malaise au travail ? La hausse des inégalités de richesse et de revenues en particulier, qui alimente d’autres tensions sociales, même si elle ne la résume pas à elle seule, incarne bien la crise sociale actuelle, tout comme la hausse des Gaz à Effet de Serre (GES) incarne bien la crise écologique.
Cela pose la question : la grande crise de notre époque se résume-t-elle à un problème de rareté des ressources dans un monde fini et de réchauffement climatique, dont nous serons tous individuellement responsables ?
LES LIMITES DES APPROCHES DOMINANTES : COÛTS /BÉNÉFICES
Cette illusion de la technicité des problèmes et la promesse de solutions technique, nous font d’une part encore perdre du temps, en nous incitant à aller tête baissée sur des chemins lourds et coûteux et qui bien souvent conduisent à un nouveau mur ; le problème de la solution.
Par ailleurs, l’illusion que le problème est purement technique suggère qu’il est déjà en puissance résolu, ou encore sans solution. Elle contribue ainsi à un désinvestissement de la question, une dépolitisation ou une résignation, qui n’en nourrie pas moins une colère sociale ; puisque le problème demeure et ses impacts se font bien sentir.
Mais une des critiques fondamentales à ces approches dominantes, reposant sur des solutions techniques et une croissance (ou décroissance) verte, est surtout que les calculs coûts/bénéfices qui les sous-tendent, non seulement ne garantissent pas le respecter des limites planétaires et “limites humaines”, mais vont même plutôt dans le sens d’une destruction inexorables des écho-systèmes et du tissus social.
LES MÊMES CAUSES ONT LES MÊMES EFFETS : L’AIR DU CAPITALOCENE
Ces approches coûts/bénéfices (à la base de la théorie de la valeur partager, « plus de profits et des meilleurs profits ») omettent/nient en réalité le conflit d’intérêt fondamental qui existe, entre intérêt général et maximisation des profits. Ce conflit d’intérêt structurel est pourtant en réalité au cœur de la crise tant sociale qu’environnementale que nous connaissons et constitue même le frein fondamental à toute transition vers un modèle plus soutenable.
Maximisation et concentration des profits, destruction créatrice et exploitation de l’environnement et des hommes ne sont pas des externalités, ni des dommages collatéraux, mais sont les conditions même de réalisation du capitalisme, de son projet : accumulation et concentration des richesses, du « capital », en vue d’une croissance infinie du progrès, et du progrès technique, associé à la modernité. En parlant ainsi de Capitalocène plutôt que d’Anthropocène, on décrit sans doute mieux, la grande crise globale ou les crises (sociales et environnementales), qui s’inscrivent dans le système capitaliste lui-même.
???? RIEN NE SE FERA SANS UN CONSENSUS SOCIAL ???? : NOUS VAINCRONS CAR NOUS SOMMES LES MOINS FORTS… MAIS LES PLUS NOMBREUX : LES 99%
Ce système favorise quelques-uns (0,1%) mais pèse in fine sur les autres (99%) ; sans aucunes mesures pour les uns et les autres bien entendu. Le changement pour un nouveau modèle de société peut et doit venir d’une demande citoyenne puissante par le nombre de ses individus, sa clairvoyance, sa cohérence et sa cohésion. RIEN NE SE FERA SANS UN CONSENSUS SOCIAL.
Une telle force citoyenne pourra demander un changement de modèle, compatible avec les besoins humains et la préservation des écosystèmes, initier une demande politique forte, qui pourra se traduire en une offre politique qui reflète cette demande… le droit s’adaptera… et les entreprises suivront.
UTOPIE VRAIMENT ? ET SI LE CAPITALISME EN ETAIT UNE AUTRE ?
UTOPIE, définition : « société rêvée qui ne peut advenir ». Adhérer à notre système capitaliste implique d’accepter l’idée assez insupportable d’un bonheur potentiel reposant sur le malheur d’autres, ne serait-ce que de quelques autres. Il s’agit donc bien d’une adhésion à un rêve dont la réalisation ne peut advenir ; par essence empêchée par la présence de ceux qui ne peuvent y participer.
Seul un rêve qui inclut la participation de tous remplit les conditions de sa réalisation ; un rêve fondé sur l’équité et le respect de l’environnement dont l’homme fait partie. « Tant que l’on n’acceptera pas le fait que je ne suis pas le résultat d’un acte de charité, mais que je suis l’un de ceux qui ont construit notre pays, il y aura peu d’espoir pour le rêve américain, car ceux qui s’en voit dénier le droit d’accès, le détruiront » (BALDWIN).
STRONG SUSTAINABILITY LAB, SA VOCATION
RENDRE ACCESSIBLE À TOUS LES MÉCANISMES CLÉS DE NOS SYSTÈMES ÉCONOMIQUES ET SOCIAUX ET LES GRANDS ENJEUX D’UNE TRANSITION VERS UN MODÈLE (PLUS) SOUTENABLE, DANS LE SENS D’UNE « SOUTENABILITÉ FORTE ».
SOUTENIR LE DÉVELOPPEMENT D’UNE MOBILISATION CITOYENNE POPULAIRE ÉCLAIRÉE, COHÉRENTE ET SOUDÉE,
… d’où naîtra une demande de changement politique,
… d’où naîtra l’offre politique associée,
… et les lois adaptées
… les entreprises suivront,
d’AIDER À Y VOIR PLUS CLAIR, CHANGER LA SÉMANTIQUE.
SOUTENIR UN DISCOURS ANCRÉ SUR POLITIQUE, LE RÉEL ET LE RÉCIT :
Il reste de l’impensé, de l’incompréhension et de la méconnaissance. Il n’y a pas de vérité, ni même en science expérimentale, mais bien du réel et du récit. Choisir tel ou tel récit entre deux propositions n’est pas arbitraire. Enracinées dans la culture, ces croyances déterminent l’accès aux biens publics et aux principes de justice.
UNE APPROCHE POLITIQUE DE L’ÉCONOMIE, DE L’ART ET DE L’ÉCOLOGIE :
Tout est politique, surtout l’économie. Le discours et les projets soutenus par STRONG-SLab doivent représenter une alternative aux approches dites apolitiques ou scientifiques qui dans un jeu de va et viens, reflètent et promeuvent à la fois, un capitalisme néolibéral ; justifiant la violence de nos sociétés par des principes scientifiques. Il n’y a pas de vérité, mais il y bien de l’ignorance et du mensonge.
SE DEBARRASSER DE CERTAINS MYTHES :
Le développement d’un autre discours passe aussi par la remise en cause du cadre de pensée dominant ; se débarrasser de certains mythes persistants qui veulent que :
La rareté et l’utilité fondent la valeur des choses
Les actionnaires ont échangé le contrôle contre la liquidité
Le contrat de travail est un contrat librement signé entre deux parties égales
La somme des intérêts individuels équivaut à l’intérêt général
Les marchés financiers sont efficients
La violence manifeste que nous vivons collectivement ou individuellement est due aux frictions auxquelles se heurte ces marchés efficients, justifiant de continuer à se battre contre l’intervention de l’État
La violence collatérale que tout cela induit de fait, serait le prix à payer de la modernité
L’homme est fondamentalement mauvais ou violent
STRONG SUSTAINABILITY LAB : UNE ANALYSE SYSTÉMIQUE POUR UN CHANGEMENT RÉEL
STRONG-SLab et les projets qu’ils portent participent tous à l’analyse systémique d’un problème écologique global (environnemental, social, sanitaire…) appelant avant tout à une transformation profonde et soutenable de notre société. Nos projets visent à mettre en lumière les aberrations et la violence du système économique actuel, à sortir des cercles universitaires restreints, les connaissances essentielles pour comprendre les mécanismes clés de notre système économique et social et les grands enjeux de la transition vers un modèle plus soutenable.
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ENTREPRISE
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